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MAJ le 14/03/2024
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Les tours de Pignan, XIIe siècle.


Fondation :
  • Novembre 1025 (première mention).
Sous le règne de :
  • Robert II le Pieux (996 - 1031)
Grandes dates :
  • 1121 : Mention de la « bisturris » de Pignan.
  • 1160-1162 : Le seigneur de Montpellier détruit le château.
  • 1368 : les routiers brûlent les faubourgs.
  • 1386 : La seconde enceinte est construite.
  • 1570 : Les troupes protestantes incendient le village.
  • 1622 : Pignan tombe sous les coups de canons catholiques.
  • 1625 : Les murailles sont détruites

Principal intérêt :
  • Deux superbes tours carrées entièrement bâties en " opus monspelliensis " -pierres posées alternativement à plat et sur champ, en assises minces et hautes-. Du plus bel effet !
Statut :
  • Classé Monument Historique en 1999. Propriété de personnes privées.
Bibliographie :
  • Louis et Jeanne Secondy : Pignan en Languedoc - Compagnie d'Imprimerie Languedocienne - 1980

La présence gallo-romaine à Pignan est attestée par de très nombreuses découvertes archéologiques : fragments de tuiles, tessons de céramiques sigillées, trésor monétaire (monnaies datant de 54 à 138 ap J.C.), inscriptions funéraires (dont une de 524 apr. J.-C.) et tombe (au riche mobilier).

Si Pignan et son seigneur -Bégon- apparaissent dans les textes en novembre 1025 (acte de l’abbaye de Psalmody), la première mention du castrum ne date que du XIIe siècle (testament citant la « bisturris » de Pignan en 1121). Durant ce XIIe siècle, les coseigneurs de Pignan prêtent à de multiples reprises serment de fidélité aux seigneurs de Montpellier (1114, 1133, 1139, 1156 et 1175), aux seigneurs d’Aumelas (1149) et à Rimbaud d’Orange (1157 et 1171). Ce lien de vassalité n’empêchant pas les conflits, Guillem VII de Montpellier, en représailles, détruit le château dans les années 1160-1162. Les coseigneurs Bernard et Guillem de Pignan percevront une indemnité financière pour compenser les dommages subis (reconstruction des tours ?).

En novembre 1313, lors de la création des consuls de Montpellier, les cinq principaux seigneurs - Pierre Frédol, Raymond Aybrand, Bernard de Pignan (vieux), Pithon des Gardies et Bernard de Pignan (jeune)- font une donation à cette administration municipale.

Pendant la guerre de Cent Ans, Pignan et ses environs (abbaye de Vignogoul) subissent le passage des compagnies (1356, 1360, 1362 et 1368). Les consuls et les seigneurs de Pignan s’entendent, en août 1386, pour réparer l’enceinte du « fort viel » et pour en construire une seconde, plus grande.

Montpellier, sa voisine, étant un bastion du protestantisme, les guerres de Religion n’épargnent pas Pignan. En mars 1570, les troupes protestantes de Condé, Navarre et Coligny incendient le village aux mains des catholiques. Le renforcement des remparts l’année précédente, n’empêche pas les troupes catholiques d’assiéger Pignan en juillet 1622. « Il fut assiégé par les troupes royales, battu du canon, pris par force ». Une ordonnance royale portant sur la destruction des murailles est signée. C’est chose faite à l’automne 1625.




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