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MAJ le 18/04/2024
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Castrum Saint-Jean de Rougiers, XIIe siècle.


Le castrum de Rougiers se compose d’un château, de forme triangulaire, et d’un village fortifié (composé de neuf îlots d’habitations) logé sous la pointe nord du triangle et sur le flanc nord-est de la crête.

Deux remparts au sud -face à l’attaque- barrent le plateau. Du premier, il ne reste que les premières assises. Le second, long de 160 m environ, est flanqué de quatre tours espacées chacune de 10 mètres environ. D’est en ouest, se dressent une tour ronde, une tour carrée insérée dans le décrochement du mur d’enceinte, une tour semi-circulaire ouverte à la gorge (haute de 10 m environ) et une tour à éperon protégeant l’entrée du château.

La courtine reliant les deux tours orientales protège le donjon carré (7,50 m de côté) bâti à 3 m seulement du mur d’enceinte. Sa salle basse conserve la porte d’entrée et quatre archères. La fouille de cette pièce a révélé la présence de deux silos et de trois foyers d’époques différentes (fin XIIe, moitié du XIIIe et début du XIVe s). Le donjon s’élève aujourd’hui sur deux étages (trace de corbeaux et retrait de maçonnerie à 4 et 8 m). Face au donjon, au nord, se trouvent les restes du logis seigneurial et une citerne. Le bâtiment, en forme de L, se développait sur deux niveaux ; le « rez-de-chaussée » étant partiellement encastré dans le rocher. Au sud-est du donjon, l’espace défensif a fait place, dans la première moitié du XIVe s, à une cuisine (présence d’une cheminée murale et d’un « fourneau »).

Sur le côté ouest de l’enceinte, se dresse la tour à éperon qui contrôlait les voies d’accès au château. Son niveau supérieur était dédié à la défense, comme en témoignent les quatre archères perçant les trois faces restantes. Son niveau médian, englobait la chapelle (sans doute paroissiale) qui « enjambait » l’entrée du château. Comme pour les Tours de Merle, nul n’était sensé passer sous la chapelle une arme à la main. La déclivité du rocher, à l’extrême ouest, a été « comblée » par la construction, à côté du passage vouté, d’une salle basse (utilisée tout au long de la vie du castrum - de la fin du XIIe s au XVe s).

L’espace occidental était réservé à la basse-cour, qui aujourd’hui est occupée par la chapelle Saint-Jean-de-Solferino, bâtie en 1860.




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