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MAJ le 18/04/2024
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Cité gallo-romaine de Saintes.


Textes et photos ©

Arc de Germanicus :

Il occupait la tête du pont enjambant la Charente donnant sur la voie romaine reliant Saintes à Lyon et se poursuivant ensuite vers le Portus Santonum puis Bordeaux. Il marquait ainsi symboliquement l'entrée de la ville par sa rue principale : le decumanus maximus. Haut de près de 15 m et large de 16 m, il possède deux passages voûtés hauts de 10 m. Construit avec les deniers d'un notable local, Caïus Julius Rufus, il est dédié à l'empereur Tibère (14-37), à son fils légitime Drusus et à son fils adoptif Germanicus. Ce dernier reçut le triomphe en 18 pour ses exploits militaires accomplis en Germanie lors des campagnes de 16 et 17. Il fut assassiné en 19. L'arc date donc très probablement de 18 ou de 19. Une inscription figure sur l'attique (petit étage supérieur). Menacé de destruction, il fut sauvé par Prosper Mérimée en 1843. On le démonta pierre par pierre pour le rebâtir à quelques mètres de là, sur la rive droite du fleuve. Il fut ensuite restauré. (Diaporama 1 à 6)

Musée archéologique :

Lors de la destruction du rempart antique, de nombreuses stèles funéraires, statues, colonnes et chapiteaux divers furent découverts. Le musée abrite donc une très importante collection lapidaire, parmi lesquelles nous pouvons admirer le buste d'un membre de la famille impériale, une représentation de la louve romaine allaitant Romulus et Remus, un bas relief figurant un cavalier, diverses pierres tombales portant des inscriptions… (Diaporama 7 à 10)

Thermes de Saint-Saloine :

Certainement construits dans la seconde moitié du Ier siècle de notre ère, il s'agît là de l'un des trois établissements thermaux que comptait la ville gallo-romaine. Il était alimenté en eau par un aqueduc de plusieurs kilomètres. Les fouilles archéologiques ont essentiellement mis à jour le caldarium (bain chaud). A noter dans l'enceinte la sépulture des époux Morand - Bertaud, étrangement inhumés en ce lieu au XIXe siècle. (Diaporama 11)

L'amphithéâtre :

Avec l'arc de Germanicus, incontestablement le plus impressionnant monument gallo-romain conservé à Saintes. Largement implanté à flanc de colline, seule sa partie sud-est est construite en maçonnerie. Il est de forme elliptique et mesure 126 m sur 101 m. Au cœur de l'arène (arena) se déroulaient les combats de gladiateurs. Son niveau actuel est supérieur de 1,50 m par rapport au niveau d'origine. Les gradins pouvaient accueillir quelque 15 000 spectateurs. Les plus aisés prenaient place au premier rang ; les moins fortunés devaient se contenter des étages élevés. Leur sort était de toute manière plus enviable que celui des malheureux obligés de s'entretuer sous leurs pieds pour leur plaisir. On donnait au bon peuple ce qu'il attendait, selon la célèbre formule panem et circenses (du pain et des jeux). Les gladiateurs attendaient leur heure dans une petite pièce appelée carcer, située à côté de la monumentale porte orientale. Lorsque le moment était arrivé, ils sortaient en cortège triomphal (pompa) par cette même porte. Les cadavres sortaient sur des civières par l'issue opposée (ouest), exclusivement réservée à cet usage. Les morts entraient dans l'éternité sous les vivats et les trépidations de la foule par un sombre tunnel lugubre… (Diaporama 12 à 20)




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