Le palais ducal :
Il ne subsiste du
palais ducal construit par René II qu'une seule aile,
le reste du palais ayant été détruit
par le duc Léopold Ier (1697-1729) qui souhaitait édifier
un palais pouvant rivaliser avec celui du Louvre.
La façade sur rue est ponctuée de fenêtres
Renaissance, disposant au premier étage de balcons
au style gothique flamboyant. La porterie, présentant
la statue équestre du duc Antoine de Lorraine dans
son galbe flamboyant, semble tout droit sortie du château
de Blois. La façade intérieure est agrémentée
d'une galerie au style gothique, rehaussée de contreforts,
de médaillons et de baies Renaissance, au premier niveau.
La tour de l'Horloge abrite un escalier à vis permettant
l'accès aux étages. Elle est surmontée
d'une flèche arborant les nombreux symboles du duché
: chardons, croix de Lorraine…
Eglise des Cordeliers
:
L'église
des Cordeliers, consacrée en 1487, jouxte le palais
ducal. D'une grande sobriété extérieure,
la nef unique mesure 73 m de long pour 9 m de large. Elle
conserve les gisants du cardinal Charles de Vaudémont,
ainsi que de l'épouse du duc Renée II.
Porte de la Craffe
:
La porte de la Craffe
était l'unique entrée située au nord
de la vieille ville. La porte centrale, surmontée d'une
croix de Lorraine et de mâchicoulis, date du XIVe siècle.
L'ensemble est complété au siècle suivant
par deux tours rondes abritant les prisons. Au XVIe siècle,
à l'extérieur de l'enceinte, est construite
une seconde porte dite Notre-Dame, reliée à
la Craffe par un tunnel. Un siècle plus tard, la porte
est surmontée d'un toit à lanternon et masquée
par un porche, restauré au XIXe siècle dans
un style gothique.
|
Tour de la commanderie
Saint-Jean :
La tour de la commanderie
Saint-Jean du vieil aître, est le plus vieil édifice
visible à Nancy.
Mathieu Ier de Lorraine favorise l'installation des Hospitaliers
dans son duché et fonde la commanderie en 1177. Seule
subsiste de nos jours la tour-clocher de la chapelle.
Place Stanislas :
La place Stanislas,
inaugurée en 1755, est un parfait exemple du classicisme
français. Edifiée par Emmanuel Héré,
elle est entourée de grilles finement ouvragées
rehaussées d'or réalisées par le ferronnier
Jean Lamour et de fontaines magnifiques dessinées par
Barthélemy Guibal. L'hôtel de ville, l'opéra-théatre
et le musée des beaux arts occupent une partie des
bâtiments de la place.
L'arc de triomphe, copié sur celui de Septime Sévère
de Rome, a été édifié à
la gloire du roi Louis XV. Les bas-reliefs, les inscriptions,
l'acrotère supportant le groupe de la renommée,
illustrent la parenté entre le dernier duc de Lorraine
et le royaume de France.
|